Le titre de « psychothérapeute » ayant été pour une large part vidé de son contenu fondamental par les Pouvoirs publics, l’ensemble des syndicats et fédérations représentatifs de la profession (FF2P, AFFOP, SNPPsy, Psy’G, Psy en Mouvement) se sont entendus sur un nouveau titre : «psychopraticien» – éventuellement assorti d’un qualificatif : « certifié » ou « relationnel ». Ce titre a été déposé à l’INPI par les diverses organisations professionnelles représentatives, dès octobre 2009.

 

Ce titre protégé de « psychopraticien » garantit une formation complète en psychothérapie – conforme aux normes européennes – incluant les six éléments suivants :

 

- une psychothérapie personnelle approfondie ;

 

- une formation théorique, méthodologique et pratique à une méthode reconnue[1] ;

 

- une formation en psychopathologie clinique ;

 

- une supervision permanente tout au long de la pratique professionnelle ;

 

- un engagement à se conformer à la charte déontologique de la profession ;

 

- une accréditation par une commission nationale de pairs.

 

 

 

CODE DE DEONTOLOGIE

 

1. Respect des droits de la personne

J'appuie mon exercice sur les principes édictés par les législations nationale, européenne et internationale sur le respect des droits fondamentaux des personnes, et spécialement de leur dignité, de leur liberté et de leur protection. Je préserve la vie privée des personnes en garantissant la confidentialité et le respect du secret professionnel, y compris envers mes collègues.

 

2. Compétence

Je tiens mes compétences de mes solides connaissances théoriques, d'une formation continue et d’une supervision régulière. Je suis garante de mes qualifications particulières et définis mes limites propres, compte tenu de ma formation et de mon expérience. Je refuse toute intervention lorsque je n'ai pas les compétences requises.

3. Responsabilité

Outre les responsabilités définies par la loi commune, j'ai une responsabilité professionnelle. Je m'attache à ce que mes interventions se conforment aux règles du présent Code de Déontologie. Dans le cadre de mes compétences professionnelles, je décide du choix et de l'application des méthodes et techniques psychologiques que je conçois et mets en oeuvre.

 

4. Probité

J'ai un devoir de probité dans toutes ses relations professionnelles. Ce devoir fonde l'observance des règles déontologiques et mon effort continu pour affiner mes interventions, préciser mes méthodes et définir mes buts.

 

5. Qualité scientifique

 Les modes d'intervention que je choisis doivent pouvoir faire l'objet d'une explicitation raisonnée de leurs fondements théoriques et de leur construction.

6. Clause de conscience

 Dans toutes les circonstances où j'estime ne pas pouvoir respecter ces principes, je suis en droit de faire jouer la clause de conscience.

 

 

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